La violence conjugale se traduit par un abus de pouvoir d’une personne sur une autre. Elle se déroule généralement sans la présence de témoin. Il n’est pas évident pour une victime de violence de porter plainte contre son partenaire. La victime est envahie par la peur et la honte de faire face aux regards des autres après la dénonciation et l’exposition de sa situation vécue dans l’ombre. Si vous ou l’un de vos proches êtes victime de violence conjugale, sachez que le dépôt de pliante se fait par étapes.
Si vous êtes victimes ou témoin de violence conjugale et que vous ne savez pas comment réagir, il est possible de contacter le service SOS violence conjugale. Il s’agit d’une organisation offrant une assistance bilingue 24h/24 et 7j/7 et apte à fournir de l’information, l’accès à un abri et du soutien.
Rencontrer les policiers
Lors de la première rencontre avec les autorités, un policier va rédiger le rapport avec des informations de base comme la date et le lieu de l’acte, le nom de la personne impliquée et un briefing de la scène. Si vous contactez la police parce que vous êtes victime de violence, les policiers vont vous poser plusieurs questions et vont vous demander les détails de la scène. Dans certains cas, le policier qui s’occupe d’enregistrer votre plainte pose des questions gênantes et intimes, mais pour l’avancer de l’enquête, vous devez y répondre.
Écrire votre déclaration
Il est possible que les policiers vous demandent à vous, ou à un témoin, de rédiger votre déclaration expliquant les faits. Ils peuvent le faire à votre place si vous ne vous en sentez pas capable et vous demandez simplement de signer à la fin. La déclaration est importante pour la suite de votre affaire. On peut l’utiliser si les accusations sont portées contre votre ex-conjoint. Veillez à ce que la déclaration soit exacte. Vous pouvez échanger avec les policiers pour apporter des éléments complémentaires ou simplement pour clarifier vos dires.
Il est vrai que la déclaration seule est suffisante pour enclencher la procédure, mais des rapports médicaux ou des photos en plus, donneront plus de crédit à votre déclaration.
Être accompagné
Si vous pensez que vous ne pourrez pas affronter cela seul, demandez à un ami, un membre de votre famille ou une personne du service social de vous accompagner. Si vous avez un avocat, il vous sera d’un grand soutien dans la mesure où il maîtrise les lois concernant la violence conjugale. Lors de la rédaction de votre déclaration, il vous aidera à trouver les mots juste pour décrire les dommages que vous avez subi.
La police peut arrêter ou garder le suspect à vue
La police applique des procédures spécifiques lorsqu’il s’agit de la violence conjugale. Alors, lorsque vous déposez une plainte, la police arrête le suspect si elle considère la plainte valide. Le fait d’arrêter le suspect ne signifie pas qu’il sera emprisonné. Il peut être détenu ou libéré sous caution jusqu’à ce que l’affaire soit portée devant le juge.
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